mardi 18 décembre 2012

Vision du Grand Paris



S’occuper de l’avenir de notre région dite « Paris métropole » est urgent. En effet, le statut quo ne peut plus durer. Nous ne pouvons rester à regarder avec tant d’indécision notre métropole évoluer sans gouvernance, sans stratégie, sans vision globale de développement.
La situation de la métropole francilienne est intolérable à plusieurs titres. Tout d’abord, bien qu’étant l’une des plus riches de l’Union européenne, c’est une région qui présente des territoires de forte pauvreté. 
Ensuite, elle crée de grandes inégalités qui l’empêchent de trouver la place qu’elle mérite. Enfin, cette situation est intolérable car nous n’arrivons pas à régler le problème par manque de volontarisme politique.


Je comprends les discours de ceux qui ne souhaitent pas parler de la gouvernance avant le projet, mais en abordant le sujet de cette façon rien n’avance. Le syndicat mixte d’études Paris métropole ne semble pas être parvenu à trouver un consensus sur ces questions, c’est donc le moment de parler de réforme institutionnelle.
Avec mon rapport sur le droit au logement opposable, je me suis aperçu que la loi « Dalo » est appliquée quasiment partout de manière correcte, sauf en Ile-de-France.
Les raisons de ce dysfonctionnement sont diverses : le décalage entre l’offre et la demande, bien sûr, mais aussi une très mauvaise gouvernance du logement social dans la région.
Il n’existe pas de synergie, ni même de cohérence entre les nombreux acteurs du logement social. Cette faiblesse est directement en rapport avec l’absence de gouvernance politique de la métropole. 
C’est pourquoi la réforme institutionnelle devient une priorité. On bute depuis des années sur le fameux débat :


  • conserver le statu quo actuel, c’est impensable ;
  • organiser ce territoire de façon concentrique autour de Paris en reconstituant le département de la Seine ;
  • organiser un polycentrisme en créant de grandes intercommunalités, mais les élus ont du mal à le faire de façon solidaire.
Tous les problèmes auxquels ce territoire est confronté ne peuvent se régler qu’à l’échelle régionale. C’est la raison pour laquelle, quel que soit le mode d’organisation de la zone dense, je suis plutôt favorable au polycentrisme. 
Il faudra mettre en place un pouvoir fédérateur à l’échelle de la région.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire